C’est bien le sentiment qu’a eu le nombreux public présent au stade Francis Anger de Plumieux après la victoire in extremis décrochée par l’équipe A face au Losc (C). Il n’y a pas de victoire facile. Les joueurs de l’ESAP en ont fait la douloureuse expérience dimanche dernier face au LOSC (C). Malgré une nette différence au classement au coup d’envoi (ESAP deuxième et Losc onzième), les locaux ont eu toutes les peines du monde a glané les quatre ponts de la victoire. À qui la faute ? A une équipe visiteuse réaliste, voir hyper réaliste avec deux buts pour une occasion et demi. Un penalty transformé et un but sur un coup franc repris dans les six mètres suite à un ballon mal capté par le gardien. Mais surtout dû à une multitude d’occasions gâchées par les blancs et bleus et ceux, dès la première minute de jeu. Le réalisme n’était pas à l’ordre du jour pour les locaux qui auraient mérité de mener par deux ou trois buts d’écart dans le premier quart d’heure de jeu. Ils allaient pourtant être récompensés de leurs efforts au bout d’une demi-heure par un coup franc victorieux de Quentin Toppinard. La suite, on la connaît, avec deux buts marqués par les visiteurs en fin de première mi-temps puis en début de seconde mi-temps et une tension qui s’installait faute de réussite. Ensuite, un match à sens unique ou l’ESAP a squatté en permanence la surface adverse en naviguant d’un côté à l’autre en multipliant les centres, frappes au but (dix-huit au total), sans connaître la réussite. Puis, au moment où personne n’y croyait, Quentin Toppinard à la 85e et Julien Lagueux à la 92e, trouvaient la faille dans la défense adverse. Ouf ! Car dans le même temps, le leader Moncontour-Trédaniel s’inclinait non loin de là à La Prénessaye, permettant ainsi à l’ESAP de revenir à quatre points au classement. Tout le monde s’accordait à dire que cette 92e minute pèserait lourde à l’issue de la saison car elle permet d’envisager la montée à quatre journées du terme.
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